J’ai entendu parler de la PNL pour la première fois il y a un peu plus d’un an. A cette même époque, je vivais une relation de couple basée sur la domination et j’étais persuadée que la voie du salut résidait dans l’analyse. Mes enfants et moi même avons été suivis par un psycho thérapeute pendant trois ans et demi.
En décembre 2012, mon mari a quitté le domicile conjugal en rejetant sur moi la faute de notre mésentente alors que j’ai découvert très peu de temps après qu’il avait rencontré une autre femme depuis plusieurs mois. Très vite, les peurs qui m’habitaient m’ont littéralement envahies. Alors que j’avais longtemps essayé de me convaincre que le bonheur résidait dans la vie de couple, la maison, les enfants; la perte de ce qui était à l’époque mon équilibre m’a totalement désemparée. En l’espace de quelques semaines, je suis passée de 51 à 45 kilos, je n’ai quasiment plus mangé, je n’ai plus dormi qu’une à deux heures par nuit, j’étais excessivement agressive et centrée uniquement sur cette rupture et la rumination d’événements qui y étaient liés.
J’ai arrêté de voir le psycho thérapeute qui me maintenait constamment dans le passé et dans la dépendance thérapeutique dans la mesure où j’avais un besoin urgent de me tourner vers le futur et des objectifs d’avenir.
J’ai commencé par me faire aider par Arièle de Nomazy, coach en PNL, en février 2013. A cette époque, je vivais avec une énorme boule (je la représentais comme étant noire et dure comme du bitume) dans le ventre, cette boule m’étouffait lorsque je me couchais, je ne me sentais pas en sécurité avec moi-même, j’avais des angoisses, je vivais en permanence avec un brouillard envahissant dans la tête qui m’occasionnait des sortes de vertiges. Lorsque les enfants partaient le week-end chez leur père, l’angoisse était telle que je quittais la maison et que j’allais dormir chez une amie pendant deux jours. Lorsqu’ils rentraient, j’anticipais leur départ qui aurait lieu quinze jours plus tard et je n’étais pas en mesure de profiter de l’instant présent. J’avais également depuis longtemps la phobie de la route suite à un accident de voiture survenu 24 ans plus tôt. Un matin, mes collègues ont refusé que je prenne en charge mes élèves et m’ont convaincue d’aller consulter un médecin qui m’a prescrit des anxiolytiques.
Arièle m’a alors aidée, lors des deux premières séances, à écrire une liste d’objectifs précis.
Très rapidement, par des exercices de représentation mentale, la boule que j’avais dans le ventre s’est transformée en boule de laine qui s’est peu à peu désagrégée pour disparaître totalement. Au bout de 5 mois, j’ai dormi tranquillement chez moi le week-end alors que les enfants étaient absents. Puis j’ai pu conduire 50 km, puis 100, élargissant ainsi mes possibilités de déplacement. Enfin, j’ai retrouvé ma sérénité et ma joie de vivre. J’ai changé de travail pour un poste avec plus de responsabilités. Je ne demande plus aux enfants ce qu’ils ont fait le week-end, leur vie ailleurs ne me regarde pas, seuls nos projets communs sont importants. Lorsqu’ils ne sont pas là, j’ai appris à vivre pour moi, à sortir sans eux et à m’amuser sans eux.
Je ne reçois plus que des messages sympathiques et d’encouragement de la part de mes amis, ma relation avec mes parents s’est considérablement détendue et est devenue plus saine. Je ne suis plus la proie de phrases assassines tous les jours, je goûte la vie avec beaucoup plus d’acuité. Je ne prends plus que très peu, voir pas de médicaments, je me suis réconciliée avec mon sommeil.
Je suis certaine d’une chose, au fur et à mesure des séances, j’ai pu constater plus de positif et de bien-être dans ma vie.